mercredi 21 septembre 2016

Avoir la paix ou nourrir un espace de paix ?

Avoir la paix ou  nourrir un espace de paix ?


      Avoir la paix ? 

                                                                Être en paix ?


                                                     Vous choisissez quoi ?





    De quelle paix voulez vous faire l’expérience ?

    Tôt ou tard, on finit toujours par se rendre compte qu’avoir la paix, ne signifie rien.
Pourquoi ?
Parce que cela sous-entend que pour  « avoir »il faut faire quelque chose.
Alors que faut-il faire ?

   On a toujours eu deux options (selon notre ego) :
   
   Faire en sorte que les autres ne soient plus un obstacle à notre paix (vie sans problème)
   Ce qui aboutit à vouloir faire du contrôle .Mais peut-on tout contrôler ?
   Alors, on va souvent se poser la question de savoir : « Mais quand est-ce que j’aurai la paix ?

   Ou, autre option, on devient résigné. On fait avec ou on fait semblant de ne pas être dérangé. On fait des compromis avec soi même. On arrange l’histoire.
On fait ce qu’on appelle de l’acceptation sacrifice.
   Ce n’est pas la véritable acceptation du cœur.

   Puis quand on en a assez, on reprend « le taureau par les cornes » et on se lance dans le contrôle. On vire « les empêcheurs de tourner en rond », qu’ils soient de l’ordre du vivant, des choses, ou du domaine de l’activité.
   On leur dit d’aller voir ailleurs, si on y est. Et pendant un temps (souvent court), on a la paix, jusqu’à ce que…
   Et puis on recommence l’histoire …

   J’ai compris qu’un jour, il fallait que je redéfinisse le mot paix.

   C’est quoi la paix ?
   Est-ce que je veux avoir la paix ou être en paix ?
   Est-ce que je veux avoir la paix ou nourrir un espace de paix ?
   Dans lequel de ces domaines suis-je souveraine à bord ?
   De quelle paix suis-je en train de parler ?
   Qu’est-ce que je veux au fond ?
   Et là, j’ai aussi compris qu’avoir ou faire ne me donneraient jamais la paix .La paix
  d'un esprit unifié est la paix d'un esprit qui ne voit pas de différence.

   On parle beaucoup en ce moment d’Unité, de cinquième dimension unifiée.
   Dans le monde spirituel, on court après le Un, l’Unité.
   Qu’est-ce que cela signifie ?
   Cela veut dire quoi ?

   Pour moi, cela signifie que dans cet espace où il est possible de faire l’expérience de toutes choses et surtout des opposés, puisque nous sommes dans un Univers dualiste, nous avons le choix de nous considérer comme étant l’expérience, (l’expérience de la dualité), ou de nous garder connecté et confiant dans notre souveraineté d’Etre Unifié. Car « Un » nous le sommes de toute éternité. L’Etre divin que nous sommes, sait qui nous sommes et que nous brillons de notre Unicité, tout en étant le Tout

   La Vérité, c’est que quelle que soit l’expérience que vous avez, votre   « réel ».ne peut être atteint !
   A partir de là, je me suis dit que tout ce qui n’était pas de l’ordre du Divin créateur, donc, tout ce qui n’était pas éternel, ne pouvait nullement m’atteindre, sauf si je lui en donnais le pouvoir.
 
« Le déni de l’erreur est une solide défense de la vérité »
Jeshua, Cours en Miracles.

   Autrement dit, pour avoir cet espace de paix intérieur, j’ai choisi la voie du milieu.
   Quand quelque chose vient me troubler, je me demande : est-ce éternel ? Est-ce une vérité absolue ?
   OK, puisque ça ne l’est pas, je me remets au centre d’observation et je choisis de donner la possibilité à cet événement d’être ce qu’il est, sans poser de jugement limitatif et cristallisant.  
   Dans le monde de la dualité, ce que je vis a sa place.
   Mais moi, je fais le choix, tout en observant ce qui se passe, de rester dans ma sainteté, mon Unité, même si je ne suis pas d’accord. Je reste dans la Vérité de mon existence, en tant qu’être Divin. « L’espace d’un instant, j’autorise ce qui est, à être » Je génère un espace de paix.
   Bien sûr que l’ego essaiera de me faire tomber, de me happer. Mais je connais la peur, j’en ai fait l’expérience. Il cherchera à me faire croire que, parce que les choses se sont déroulées ainsi, je suis en danger ! Ce qui va engendrer : stress, peur, angoisse, nostalgie, fuite, colère, critique, jugement, fonctionnement de système d’autodéfense …En bref, de la souffrance, de la contraction, un scénario déjà joué mille fois et qui ne résout rien .
  
Garder mon espace de paix pour observer ce qui se passe à l’extérieur sans m’y confondre, sans m’identifier à cela.

    C’est à partir de cet espace de paix que je pourrai entendre la petite voix intérieure, mon intuition, en résumé : la solution que me proposent mes guides, le prochain pas, la compréhension dont j’ai besoin pour apprendre à aimer davantage et faire le bon choix.

   Et là, nous avons atteint le but de la Paix divine, celui de rester connecté à notre Vérité et au soutien que la Vie et nos « aidants » nous proposent.
  
   Si nous voulons atteindre la véritable paix, celle des grands êtres qui nous ont si souvent montré la voie, ou leur voie, nous devons avoir, non pas pour objectif de   « faire changer à l’extérieur de nous, tout ce qui nous dérange » pour avoir la paix, mais nourrir un espace intérieur de Paix, pour ne plus être en résonance avec l’extérieur.
  
« A ce moment là, on peut être en paix, quels que soient les événements extérieurs ».

   Ceci est mon expérience, ma vérité, et comme toujours, il n’y a pas de baguette magique.
    Expérimenter- essayer- oser- s’entraîner.
  
    Cela demande du temps, mais je trouve que le jeu en vaut la chandelle !

   Evelyne.C
                 


                                 




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