Illusion de la première blessure.
Nous gardons l’illusion d’une blessure qui nous dit que Dieu, notre Père céleste, La Source d’où nous
sommes issus, ne veut pas de nous, ou n’a plus voulu de nous, parce que nous
n’étions pas conformes à ses désirs. Peu importe comment cette illusion est
arrivée, nous faisons l’expérience de la séparation quand nous entrons en incarnation
dans les mondes physiques. Alors, convaincus de cette illusion, nous nous
sommes efforcés de survivre, séparé du Tout, de l’Un, en confiant cette
survie à nos ego en constructions, à notre nature inférieure.
Notre conscience s’est fondée sur l’ego et sur la
volonté au service de l’ego. Nous sommes
devenus des histoires, des corps, des identités, des réactivations. En faisant
en sorte de contrôler les autres et les circonstances, nous nous coupions du
Tout et des autres encore plus — et sur un autre plan – de nous-mêmes, puisque
l’autre et moi c’est la même chose. Pourtant, il y eut un malaise (il est
toujours en nous), et pour ne pas ressentir ce malaise, on l’a justifié par de
l’adversité, la survie, etc.
Pour résumer :
Nous vivons dans l’illusion de la
séparation.
Nous
avons décidé : moi et Dieu ce n’est pas la même chose. Je ne suis pas
dieu, autrement dit ; je ne suis pas le pouvoir créateur divin.
En vérité, il se peut fort que nous nous
soyons jugés et considérés comme indésirables et mauvais, obligés de vivre en
dehors des lois de l’amour.
Et si nous avions besoin de nous prouver
que nous n’étions pas Dieu ?
Et
si nous ne pouvions plus nous reconnaître dans la dualité, cet espace où nous faisons l’expérience des contraires et des oppositions et que forcément,
nous ne pouvions que penser que nous étions différents de Dieu, du Tout, de la
Source qui est Un ?
Et si nous avions oublié, que Dieu, le
pouvoir créateur cette équation d’amour (illimité, compassion, joie, justesse,
équité, éternité….) était en nous ?
Et si simplement, nous voulions savoir,
si nous étions capables de le retrouver dans un état de séparation ?
Et si nous avions créé nous-mêmes, cette
illusion du bannissement, de cette séparation, pour les besoins de l’expérience
et que nous l’avions oubliée pour mieux apprendre ce qu’était l’amour et
pour y retourner par choix ?
Et
si notre toute première souffrance était d’avoir dû renier qui nous
étions ? (comme dans notre petite enfance)
Et
si malgré notre oublie, une part de nous savait ? (comme l'enfant doué en nous)
Et
si pour oublier cette douleur on avait renié ou oublié cet oubli volontaire de
notre lumière en déclarant et en démontrant que nous n’étions pas la
lumière ? (tout comme quand nous avons mis des masques pour être acceptés)
Et
si toutes ces étapes faisaient toujours parties de nous et se reproduisaient,
ou se projetaient dans les niveaux inférieurs, afin de nous donner une chance
de les retrouver et de les rectifier un jour ? Le jour où nous serions
prêts à accueillir cette lumière, le jour où nous pourrions voir la lumière
dans tout ce qui est, le jour où nous aurions compris à partir des mondes de
l’incarnation, ce qu’était l’amour ?
Cela
fait beaucoup de « et si » : Pour tout vous dire, c’est une méthode pour amorcer en douceur des changements
dans votre esprit, car c’est bien là que se trouve la source du monde
illusoire.
C’est
une façon d’ouvrir sur d’autre possibilité sans lutter contre les précédentes
croyances…
Tout ça pour arriver finalement à reconnaître et faire la part des choses entre : l'illusoire et le réel.
la forme et toutes formes sont illusoires....
Le réel n'est qu'une équation faites d'idées issues de l'Esprit qui est une seule grande idée : Dieu, la Source ... le Grand Tout... quelque soit le nom qu'on lui donne...
C'est toute la différence entre une idée et une pensée. La première existe par elle-même et est immuable. La pensée est le résultat d'un traitement par ordinateur interne, faisant référence à un savoir, des croyances, un passé et une vision sur le futur !
Tout ça pour arriver à nouveau à se connaître dans notre véritable nature lumière, amour, et faire l’expérience d'un savoir au travers de la perception par les cinq sens et d'une forme illusoire. Un jour nous arrivons ou arriverons à la connaissance directe...
Dans les énergies du moment, que ce soit difficile ou pas pour nous... nous apprenons le dépouillement...
Nous passons par des phases qui nous font frémir : perte de repère, d'illusion sur nous, sur d'autres... un aller simple vers l'inconnu, la vacuité... notre Soi !
Alors, dans cet espace notre secours est de reconnaître le côté illusoire de la séparation !
Nous guérissons la première blessure...
Nous ne pouvons pas être séparé de nous-même, car nous faisons partie du divin, de la Sainte trinité !
Nous pouvons toujours conter sur : courage, confiance en la vie, confiance en soi !
Pensez aussi, que la première blessure en arrivant dans ce monde, (sentiment d'abandon, de rejet, de non amour...) n'est que la projection, la manifestation extérieure, le symbole de la première blessure : celle de la séparation au Tout.
Ce qui est en vous s’exprime et se manifeste à l’extérieur de vous !
Cela aide à comprendre la loi de résonance et de manifestation.
Prendre soin de cet espace de nos vies présentes : c'est aussi guérir la blessure originelle !
Prendre soin de cet espace de nos vies présentes, c'est l’accueillir, laisser ce qui a été cristallisé en tant que charge émotionnelle être et s'exprimer, tout en gardant à l'idée, que ce n'est qu'une énergie qui n'a pas pu trouver son chemin de résilience, de mutation... (parce qu’il y a eu juge-ment). Par la suite, il est important d'appliquer le pardon absolu : le pardon qui reconnaît l'illusoire de l’expérience et la perfection de notre être, car nous ne sommes pas l’expérience, ni les charges émotionnelles.... mais une idée que l'on résume par le mot : Amour.
Ceci est ma vision des choses, à vous de voir si cela résonne en vous.
Evelyne.C
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