Le défi des empathiques
Mais qui sont ces empathiques et qu'ont-ils de spécial ?
Les empathiques portent un autre regard sur la vie. Ils sont non seulement compatissants, mais vont beaucoup plus loin dans la communion fraternelle avec les autres.
Ce sont en majorité, de très bons canaux pour recevoir des informations, des perceptions. Ils sont ce que l'on appelle souvent des médiums ; des intermédiaires entre différents plans.
Mais dans l’expérience que nous vivons sur terre, ils rencontrent des difficultés qui sont liées à leur capacité, leur vibration et leur sens de l'unité...
Les empathiques sont plus dans un espace qui les relie au "nous" qu'au "je" !
Ce sont de bonnes antennes qui captent trop de choses en même temps.
Il se trouve souvent, qu'ils ne savent plus faire la différence entre ce qui vient d'eux ou des autres.
Bref, quand on est empathique, on passe souvent pour des éponges qui absorbent tout !
La fatigue et l'épuisement sont souvent au rendez-vous avec une très grande difficulté, à trouver sa propre identité.
Quand on est compatissant, on a conscience de la souffrance des autres et on a un élan du cœur pour soutenir. On n'est pas indifférent, tout en restant ce que l'on est.
Quand on est empathique, on est compatissant et en plus, la douleur de l'autre est la nôtre.
Vous l'aurez compris, la difficulté va venir du fait d'arriver à se différencier de la souffrance de l'autre, du besoin de l'autre, des souhaits de l'autre.
Il n'est pas ici question de se séparer de ce que l'on est. C'est une qualité, pas une charge !
Malheureusement, c'est souvent, et cela est compréhensible, pris pour un fléau !
Souvent l'empathique a appris très tôt, que pour survivre, il lui faudra anticiper les désirs des autres et y répondre, soit pour être utile et avoir une raison de vivre, soit par un autre rôle adopté, qui consiste à se protéger de la souffrance des autres en leur évitant de souffrir.
C'est toujours pour une histoire de survie. Et finalement, on se retrouve piégé et utilisé, par ceux qui ont besoin d'un sauveur ou de se faire déresponsabiliser.
Le piège de l'ego, élément séparateur, sera de nous pousser par les moyens dont il dispose, à nous séparer de nous-même !
Le défi sera de retrouver l'acceptation de son incarnation, de son individualité et de laisser tomber le vieux programme de survie.
Faire la différence entre ce qui vient de soi et des autres, et retrouver le sens de sa propre identité.
En fait, il s'agit ici, de faire le choix le plus important quand on est arrivé au stade de l'épuisement et de la déroute... : "se choisir soi-même" ou soi-m'aime. (Comme le dirait Lulumineuse de devenir des moi-m'aime).
Et oui, tôt ou tard, la leçon est d'arriver à se choisir soi-même.
Non pas de façon égoïste, par survie, mais par amour pour soi et Soi, par amour pour sa lumière, qui ne peut plus rayonner à force d'être en permanence projetée dans l'espace des autres, et par épuisement des batteries.
Rien à voir avec l’égocentrisme de survie, où l'enfant intérieur est en mode de survie et est centré uniquement sur lui-même, par opposition aux autres...
Voici, une petite vidéo, pour en dire plus, et pour partager mon expérience. ici
En espèrant que ces quelques éclaircissements, si vous vous reconnaissez ici, puisse vous apporter les pistes dont vous avez besoin.
Dans la prochaine vidéo, je parlerai un peu plus de l'origine de cette empathie et du rôle des expériences vécues par le passé, dans le renforcement de cette difficulté à trouver sa propre identité.
Je vous ferai part aussi de mes propres solutions.
A tout bientôt et de tout cœur...
Evelyne.C
Et encore ici
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