Abandonner l’ego pour se
relier à son âme, à la Source
Merveilleuse nuit où la fatigue
écrasante m’a amenée à lâcher prise, à tomber dans un no man’s’land, où j’ai pu
entendre la voix intérieure de mes guides : une seule et même voix.
Cette voix m’a parlé des images extérieures
que l’on se forge. Celles que l’esprit a forgées à partir de ses compréhensions
erronées, ou plutôt de sa perception erronée !
Cette conversation a pris une tournure
inhabituelle dans la façon de s’adresser à moi en partant du
« nous » au lieu du "vous habituel", peut être pour donner un point de vue plus proche de notre vision ? Mais je laisse ce qui est être, même si je ne comprends pas
forcément pourquoi !
L'important, ce n'est pas les mots, mais la vibration...
A vous de voir si cela fait écho en vous....
« Dans des situations
difficiles, qu’elles soient de l’ordre
du relationnel ou de l’événementiel, notre stratégie consiste toujours ;
soit à « renoncer » soit à vouloir prendre ». Nous accusons
réception de l’événement et cela, nous faisant souffrir, nous réagissons en
essayant de contrôler la situation. Soit nous re-agissons, en nous positionnant
dans la culpabilité (j’ai dû faire quelque chose pour vivre ça. Je dois m’en
prendre plein le dos et après, ça ira mieux !), soit dans la peur (je me
sens coupable, je ressens un vide, un manque, je suis en danger. Je dois réagir
et faire quelque chose pour retrouver cette sensation de contrôler ma vie. Je
vais faire changer les choses et ce que je perçois, coûte que coûte).
C’est ainsi que nous nous retrouvons à « re-agir »
toujours dans le même schéma et même scénario et vainement, car la satisfaction
ne dure pas longtemps.
En réalité, nous n’avons rien à faire
avec ce qui se passe à l’extérieur de nous, que ce soit une situation ou une
personne.
Nous n’avons pas à être aimant avec ce
qui est là (aimant = aimanter). Nous avons juste à être amour ! Amour, ici
= accueillir !
Être bienveillant et donner
l’autorisation d’être à ce qui est !
Et c’est tout !
Ce qui est à l’extérieur de nous n’est
qu’une image, une projection de notre esprit, teintée de nos mal-entendus !
Ce qui sert à l’ego pour jouer son
propre jeu de séparation, de division. Si l’on veut vraiment expérimenter autre
chose, autant aller voir ce qui se passe dans le projecteur plutôt que de
vouloir changer l’image ? Non ?
Alors, qu’est-ce qui se passe
dans le projecteur (projecteur de conscience),
Il ne regarde pas là où il
faut !
Quand une situation difficile lui est
proposée, il regarde ce qu’il perçoit dans un monde dualiste comme étant une
vérité. Il regarde ça comme étant vrai ! Péché d’orgueil !
Il oublie qu’il est en 3D, que la
dualité = l’expérience qu’il a choisi de vivre fait obligatoirement les choses (toutes
choses) se diviser. D’abord en deux, puis, les deux parties se re-divisent et
ainsi de suite.
En se divisant, il n’y a plus,
on ne voit plus, l’expérience ou l’expression du UN, de l’unité, du parfait, de
la complétude/plénitude de ce qui est. Et c’est juste normal !
Regardons un peu plus profondément ce
qui fait mal alors ! Que se passe-t-il à l’intérieur de nous ? Notre
enfant intérieur, celui qui est la relience au Tout, ne voit plus l’amour/ un
en tout ce qui est. Et là, il y a perte d’équilibre, d’harmonie, de soi et de
Soi !
Parce que l’enfant intérieur, doté de
l’ego, perçoit au travers des yeux de l’ego et ne voit que division et non-amour.
Alors, il croit avoir perdu l’amour, que celui-ci lui a peut-être été retiré ou
qu’il a commis un péché !
Et il va trouver des réponses à sa
douleur par l’entremise de celui auquel il se raccroche, parce qu’il a peur. « Il
est mort de trouille, de tr. Ouille ! »
Et l’on retrouve ici la voix
de l’ego qui dit : prends-en plus, encaisse, crois dans ce que tu vois et
ça finira par passer. Tu seras pardonné !
Ou
Tu n’as pas le choix, mens,
manipules, prends sur toi ! Force les choses que tu veux à venir à toi, et
tu seras comblé ! Ici, on prend !
Cela dit, dans les deux cas on manipule.
Dans le premier ; on
essaie de manipuler Dieu et soi-même = je te donne mon quota de coups de bambou
et tu me rends l’amour.
Dans le deuxième, on manipule
les autres et soi-même = j’ai perdu l’amour, Dieu me l’a repris. Je vais
utiliser ce qui est sur mon chemin, que ce soit de l’ordre du matériel ou du
vivant, pour arriver à avoir une sensation d’amour. (Reconnaissance, puissance,
attention, valorisation extérieure)
Et quelquefois, on arrive
même à naviguer entre les deux.
Alors, comment résoudre le problème ?
En ne donnant plus autant d’importance à
ce que l’on voit à l’extérieur et en arrêtant de vouloir re- agir sur les
images extérieures, chose que l’on fait toute notre vie, et toujours pour les
mêmes choses.
En se donnant le droit de regarder à l’intérieur
de soi, là où le mal dit existe !
Le mal dit = j’ai perdu l’amour
Croyance = On m’a repris l’amour,
car il ne se voit plus à l’extérieur de moi !
Péché originel : croire que ce que je vois est vrai !
La seule chose qui soit vraie : c’est l’amour.
Une autre croyance : Si ce que je vois n’est pas joli, c’est que l’amour
n’existe plus et s’il n’existe plus, c’est que je l’ai perdu !
Encore une fois, si on cherche l’amour
dans un monde dualiste, où un coup c’est bon et après, c’est mauvais, il nous
faudra aller au-delà de la perception de ces deux polarités manifestées. Mais
c’est une autre histoire. Pour le moment, la guérison de la vue de notre enfant
intérieur passe par le choix, de ne plus regarder au travers des yeux de l’ego.
Ego = images= ce que je perçois
Les yeux de l’âme = je regarde à l’intérieur
de mon temple avec mon œil unique !
Il nous appartient de rassurer l’enfant intérieur
blessé dans son expérience présente, blessé dans les expériences du passé de
l’âme globale dont il porte les thèmes.
Comment ? En réalisant
et en lui rappelant qu’il y a un temple intérieur où l’amour est un, un est
indivisible, permanent et éternel.
C’est là que siège l’amour.
Que cet amour est lui ne fait qu’un.
C’est l’amour du tout ce qui
est en-soi !
Là, nous sommes chez nous.
Là, nous sommes la voix aimante et nous aimantons à partir du un, du beau et du
magnifique.
Là nous sommes chez nous, car
tout est contenu dans cette source.
L’enfant blessé en nous peut
être terrible !
Il a beaucoup de pouvoir et
lorsqu’il s’identifie à l’ego (histoire, images, expérience, perception) il
souffre énormément et peut devenir au mieux capricieux, au pire, destructeur,
pour soi et pour les autres.
L’origine de la souffrance
est toujours la croyance de ne plus être digne d’amour et la sensation de
manque que cela entraîne.
Auriez, vous imaginez,
cela ? L’amour lui-même qui imagine qu’il a perdu quelque chose qui s’appelle
l’amour ?
Un sacré tour de passe-passe !
Nous sommes amour et nous
sommes l’amour !
Nous sommes amour = état
d’être
Nous sommes l’amour = matière
de l’être.
Tout ce dont nous avons besoin de
prendre conscience, c’est que quelles que soient les projections extérieures de
notre esprit, quelles que soient les expériences que notre âme nous propose,
nous n’avons pas à nous identifier à cela. Nous restons et serons toujours pur
amour !
Et tout apprentissage, qu’il passe par
les fonctionnements de l’ego ou avec ce que nous propose la vie, nous aide à cela.
À expérimenter les perceptions dans la
dualité sans nous confondre avec elles et la réalité expérimentée ici, c’est cela
aussi s’appuyer sur sa Source intérieure.
C’est cela aussi s’appuyer sur sa source intérieure
et regarder le soleil que nous sommes à l’intérieur de nous.
Nous sommes amour et notre
propre source vient de là.
L’amour est la source en nous
et nous ne pouvons la perdre et nul ne peut la prendre !
Il est tout ce qui est.
À vous de vivre cela… si en
ces temps de grand changement, cela n’est pas déjà fait !
Au cœur de mon amour, dans la
source de tout ce qui est.
Transmis par
Évelyne. C
pour divines co-création
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire